SABRINA, PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION

Pour commencer : 

Je m’appelle Sabrina, j’ai 27 ans et je suis Responsable communication et médiation des publics jeunes dans un cinéma Art et essai. Passionnée de cinéma, je suis aussi programmatrice d’un festival de cinéma LGBT.

Mon investissement au sein de l’association : 

C’est un honneur de représenter la structure en tant que Présidente. C’est un travail d’équipe au quotidien et j’en suis très fière. J’ai toujours voulu me battre pour les autres, pour que chacun puisse être soi-même. Ma devise ? « Résiste prouve que tu existes !»
Faire des interventions est très enrichissant humainement parlant, cela nous permet d’entrer en contact avec la génération actuelle et de comprendre. Parce que oui, en tant qu’intervenants nous sommes obligé d’essayer de comprendre d’où viennent ses LGBTphobies, pour mieux les combattre. J’ai un échange facile avec les jeunes (peut-être parce que je ne suis pas trop vieille encore), et j’y prends beaucoup de plaisir ! Nous sommes bien conscients que les mentalités ne changeront pas à la minute où nous quittons la classe, mais le message passe et germe…

Mon point de vue sur les LGBTphobies en France, et les discriminations en général : 

Je suis de nature optimiste, j’ose espérer que les futures générations vont balayer ces discriminations… Mais tout dépend de l’éducation et de leur force mentale à se détacher des esprits fermés des parents…. C’est pour cela que nous allons dans les établissements scolaires, parce que les jeune que nous essayons de sensibiliser sont les parents de demain.
Quand je vois les chiffres du nombre d’agressions, je sais que le travail est encore immense. Malgré l’impression, qui est fausse, que nous avons fait un bon en avant depruis le Mariage pour tous, la haine est partout … mais heureusement l’amour gagne toujours !

Une passion ?

Passionnée par le soleil 

Une recommandation ?

Ne ratez pas The Great Freedom, en février 2022 : L’histoire de Hans Hoffmann. Il est gay et l’homosexualité, dans l’Allemagne d’après-guerre, est illégale selon le paragraphe 175 du Code pénal. Mais il s’obstine à rechercher la liberté et l’amour même en prison…

Portrait présidente
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